Coopérants

Le saviez-vous? Coopérant volontaire chez les Viateurs !

Ce n’est pas d’aujourd’hui que les Viateurs, dans le cadre de l’internationalité et de la collaboration avec les fondations viatoriennes, cherchent à …

  • … répondre aux interpellations des gens qui ont le désir de donner de leur temps et de mettre à profit leurs expériences dans des projets humanitaires internationaux;
  • … offrir une expérience de mission dans une insertion viatorienne (Burkina Faso, Haïti, Pérou…);
  • … répondre aux interpellations de nos fondations qui ont besoin de main-d’œuvre et de ressources pour soutenir la mission;
  • … offrir un cadre souple adapté aux profils particuliers.

D’où viennent ces coopérants ?

De partout au Québec : Lac Saint-Jean, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Chicoutimi, Gaspé, Montréal et Québec. Ils reviennent heureux de leur expérience. La collaboration varie selon la disponibilité du coopérant (un à douze mois, renouvelable).

Quelques témoignages

Pierre Ruel (Haïti)

Tiré de « Viateurs en mission – no. 313 juin 2013 »

Depuis août 2012, Pierre Ruel agit à titre d’animateur pédagogique au Collège Immaculée-Conception des Gonaïves (CIC).

Coopération« Certains événements ou certaines circonstances nous amènent parfois à modifier notre parcours de vie. Pour moi, la rencontre d’un Clerc de Saint-Viateur, Fritzer Valeur, et les informations qu’il m’a fournies sur son pays, Haïti, m’ont incité à troquer une démarche doctorale contre une expérience de coopérant volontaire. »

« Arrivé en Haïti depuis le premier août dernier, je découvre un pays où les gens sont fiers et aiment, malgré des conditions de vie très difficiles, ce coin de terre de leurs ancêtres esclaves ont conquis pour se doter d’un pays. La température y est merveilleuse et la nourriture excellente, autant au goût que pour ses bienfaits sur la santé. »

« Pour l’étranger que je suis, le temps est à diverses observations. Je tente de comprendre ce “Nouveau Monde”. Je m’habitue aussi à ce décor très différent de ce que l’on voit au Québec. Ici, la pauvreté a de multiples visages, mais son plus criant, pour moi, me semble être la faim. Ici, beaucoup de gens n’ont rien, même pas de quoi manger une fois chaque jour. Beaucoup d’autres ont très peu et remercient le ciel de pouvoir manger une fois, presque à tous les jours. Les gens, mangeant régulièrement deux fois par jour, font déjà partie d’une classe plus privilégiée. Vous induisez facilement que ceux qui ont le privilège de manger trois fois par jour constituent une minorité. »

« Je suis, de formation et de profession, un éducateur et un gestionnaire d’organisation. J’étais et demeure convaincu que l’éducation est un levier important dans le redressement de cette situation haïtienne. Nous devrons, ici comme ailleurs, en plus de permettre à nos jeunes de s’instruire, leur permettre de se socialiser et de se qualifier. »

« Je sais que le défi est de taille! Est-il du domaine de l’utopie ou de celui d’un projet que se donne une jeune société en quête de devenir? »

Étienne Troestler (Burkina Faso)

Tiré de « Viateurs en mission – no. 314 (no. 2) Décembre 2013 »

Depuis septembre 2012, Étienne Troestler est engagé à titre de conseiller pédagogique à l’Établissement Louis Querbes (ÉloQ) à Banfora.

« Après 35 ans de carrière professionnelle dans l’enseignement de la géographie au Cégep de Jonquière et après avoir goûté aux multiples découvertes que des stages interculturels au Burkina Faso m’avaient permis de vivre, l’heure de la retraire avait sonné pour moi. Déjà en 1999, je m’étais promis, si la santé était au rendez-vous, de revenir dans cette terre africaine pour servir, faire profiter la communauté de mes expériences développées au fil des ans, et décrocher du rythme quotidien du travail, avec ses joies certes, mais aussi son lot d’exigences et échéances qui pesaient de plus en plus. »

« En 2010, j’ai eu l’occasion de connaître les Viateurs à Banfora et me lier d’amitié avec le Frère Jocelyn Dubeau. Je lui ai offert de revenir pour travailler bénévolement avec les professeurs de l’établissement, pour les initier au langage informatique et faciliter leur enseignement par des outils technologiques et trouver du matériel adéquat pour leurs clientèles. »

« Entre deux mois d’accompagnement de stage et une implication bénévole sur une base annuelle, il y a tout un univers. Je me sens utile, j’ai apprivoisé la vie ici, me sens maintenant comme chez nous, ne subis aucune pression et profite d’une douce retraite. En prime, j’ai hérité d’une charge de cours en histoire et géographie dans un lycée public juste derrière chez moi. Ce qui devrait être qu’un bref remplacement ponctuel est devenu un engagement annuel. Revenir à la base de la pédagogie, sans le support logistique et matériel auquel nous sommes habitués au Québec.”

« Ma vie ici se résume à une seconde vie, un renouveau, un second printemps dans ma longue carrière. Je remercie la Communauté de m’avoir offert pareille chance et prie la Providence, afin de pouvoir récidiver l’an prochain. »

Ça vous tente de faire aussi l’expérience?