Viateur, patron
De l’anonymat à la renommée
Avant 1825, saint Viateur était un inconnu! C’est au père Querbes qu’il doit sa gloire posthume.
En 1826, quand il songe à créer une société de catéchistes, il est attiré par l’exemple de ce « lecteur » lyonnais des premiers siècles.
Il décide même de donner son nom à sa société, devenue les Clercs de Saint-Viateur.
Aujourd’hui, saint Viateur est connu.
Des personnes et des institutions scolaires, des paroisses et des églises, des centres et des camps de formation, des rues et des parcs s’honorent de porter ce prénom de Viateur, qui résonne comme une invitation au voyage et à l’aventure…
Les filles et les fils spirituels de Querbes, religieux et associés-es aiment bien s’appeler Viateurs; Viatorians aux États-Unis et Viatores en Espagne, au Pérou et au Chili, en Colombie et en Bolivie!
Lecteur et catéchiste
Le père Louis Querbes est touché par la vie de saint Viateur, dont le nom paraît le 21 octobre au calendrier des saints du diocèse de Lyon.
Au 4e siècle, selon la notice biographique, Viateur assistait l’évêque saint Just dans son travail pastoral.
Au titre de « lecteur », Viateur avait le mandat de conserver la Bible et d’en faire la proclamation au cours des célébrations liturgiques.
Catéchiste, il instruisait les nouveaux baptisés et les accompagnait dans leur cheminement de foi.
C’est dans l’exercice de ces fonctions que Viateur est devenu un saint reconnu par l’Église.
Querbes a vu en lui un excellent modèle, une inspiration pour ses catéchistes.