D’où venons-nous ?

Saviez-vous…

Vourles
Vourles (lieu d’origine des CSV)
Acrylique de Bruno Hébert, c.s.v.

… que la communauté des Clercs de Saint-Viateur a vu le jour à Vourles, petit village au sud de la ville de Lyon, en France?

… qu’elle vient de l’initiative du curé de cette paroisse, l’abbé Louis Querbes?

… que son projet initial concernait l’éducation chrétienne des enfants des paroisses isolées et pauvres?

… qu’à ses débuts, la communauté des Viateurs était une Association de catéchistes laïcs?

Vourles 1822

Louis Querbes avec des enfants
Louis Querbes et enfants
Encre de Wilfrid Corbeil, c.s.v.

Cette année-là, Louis Querbes est nommé curé de Vourles. La Révolution française a laissé des traces: préjugés antireligieux, indifférence et ignorance religieuses.

Le jeune curé ne perd pas un moment. Il prêche, organise des confréries, visite les familles, promeut une liturgie digne et vivante. Il appelle des religieuses pour tenir une école de filles. Pour l’école des garçons, il s’adresse à des religieux, mais sans succès.

Un jour, se présente Pierre Magaud, un jeune homme qui a enseigné pendant six ans dans une communauté. Il veut être prêtre, mais n’a pas la formation requise; Louis Querbes va lui enseigner le latin.

En contrepartie, Magaud va ouvrir l’école des garçons. Logé au presbytère, il deviendra pendant 11 ans le précieux collaborateur du curé : sacristain, lecteur et catéchiste.

Un audacieux projet

Querbes et parchemin
Murale de Wilfrid Corbeil, c.s.v.

Foncièrement éducateur, l’abbé Querbes est vivement préoccupé par la situation des enfants des écoles et de leurs instituteurs. Ces maîtres n’assurent pas une bonne formation chrétienne. Il devient urgent de les former.

Querbes se demande bien comment il pourrait faire bénéficier les paroisses isolées et pauvres de quelqu’un qui soit à la fois un bon enseignant et un bon catéchiste?

Un audacieux projet germe alors dans son coeur de pasteur : engager, former et rassembler dans une Association, des maîtres chrétiens qui deviendraient collaborateurs du clergé et catéchistes des enfants.

Il mûrit ce projet durant les années 1826 à 1828. Et, selon ses paroles, « après avoir examiné devant Dieu une idée qui lui était d’abord venue en sa présence », il s’en ouvre à ses supérieurs hiérarchiques.