Le temps du Carême est bien lancé avec la cérémonie de l’imposition des Cendres. Cette célébration nous rappelle le sens profond de ces quarante jours de pèlerinage qui nous accompagneront jusqu’à la fête de Pâques.
Une des chansons de Robert Lebel que nous reprenons durant le Carême ne nous plonge-t-elle pas dans cette démarche qui nous appelle à un nouveau départ : Tout recommence en Jésus-Christ. Prenons la route qui nous mène à Lui.
La reprise d’une vie normale où nous pouvons nous adonner à des activités qui nous sortent totalement du cadre du confinement doit encore attendre.
C’est là que nous devons nous interroger sur la façon dont nous pouvons rester sur nos deux pieds et continuer à nous donner.
Il nous faut déconfiner notre cœur pour le laisser respirer l’air de l’amour, de la tendresse et du par-don (un don par-dessus les blessures, les souffrances et la haine).
Le 23 juin dernier, le P. Nestor Fils-Aimé, supérieur provincial et moi avons eu la joie d’assister à la collation des grades de notre confrère, le P. Wilford Douze. Au terme de trois années d’études à l’Université Saint-Paul d’Ottawa, il est titulaire d’une maîtrise en counselling et spiritualité.
C’est alors que s’annonce une nouvelle étape de l’histoire de l’Eglise. « Le temps était venu d’annoncer l’Évangile de façon renouvelée… L’Église préfère recourir au remède de la miséricorde » (Jean XXIII). « Un courant d’affection et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne » (Paul VI).
Dieu seul est capable de me décharger de mon péché en me restituant à moi-même et à ma liberté d’aimer.
Pour que son pardon puisse m’atteindre, il importe que j’accepte de recevoir ce qui m’est offert depuis toujours.
