Étonnamment, comme l’affirme Rémi Brague, le Dieu des chrétiens ne demande rien, il ne fait que donner la vie. Est-ce à dire que Dieu n’a aucune attente à l’endroit de l’être humain?
Bien au contraire : Dieu attend de l’être humain qu’il accepte ce qu’il lui donne, que l’être humain laisse opérer en lui le don de la vie éternelle.
Du 4 au 16 novembre dernier, le supérieur provincial et moi avons effectué une visite pastorale dans la Fondation du Pérou.
Dès notre arrivée à Collique, nous avons rencontré neuf personnes riches de leur témoignage de foi et de leur attachement à la communauté viatorienne et à sa mission d’évangélisation.
Le frère Julien Tellier nous quitte à l’âge de 80 ans. En relisant ses notes personnelles qu’il nous a laissées, on redécouvre le chemin de son pèlerinage.
Un long chemin de foi, de recherche, d’interrogation, d’hésitation et d’engagement.
Le pape François nous redit un des fondements de notre consécration : « Je vous dis un mot, et ce mot, c’est la joie. Il y a toujours de la joie! Encore la joie! »
Voilà un beau défi pour nous Viateurs. Nous sommes invités à réinventer des chemins de joie pour notre communauté.
Dans la première lecture, une parole d’espérance : Moi, Jean, j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu. Notre frère Pierre Charbonneau n’aurait-il pas déjà eu la même vision que l’apôtre Jean : Un ciel nouveau et une terre nouvelle? Pierre fut un écologiste avant l’heure de la popularité de ce mot. […]
Aujourd’hui, nous sommes réunis, pour accompagner Georges, notre frère, qui est parvenu au terme de son voyage et qui a finalement atteint “l’autre rive”, où l’attendaient et l’accueillaient à bras ouverts, ses parents, ses frères André et Ernest, tous ceux et celles qu’il a aimés et qui l’ont précédé auprès de Celui qui est notre Chemin, notre Vérité, notre Vie. […]
Voici ce qu’écrivait Maurice Zundel le 30 mars 1964 :
« Dans un des plus beaux textes de la littérature humaine, il y a un témoignage de Saint Augustin qui est véritablement inépuisable, et qui me paraît toujours plus neuf et plus beau (…) »
Dans les dictionnaires encyclopédiques, on manque pas de mentionner que Louis Veuillot a exercé une influence considérable au Canada français.
S’il est aujourd’hui oublié en France, il y brillait de mille feux au temps du P. Querbes. Le curé de Vourles était d’ailleurs un fidèle abonné de L’Univers.
Nous sommes le 5 mai 1828. L’abbé Querbes, curé de Vourles, vient d’assister à la bénédiction par Mgr de Pins de son église toute neuve.
Que se passe-t-il en France au plan politique? Une période nouvelle s’ouvre sans qu’on sache trop ce qu’elle recèle.
On peut diviser les gens en deux catégories : les spectateurs et les acteurs – ceux qui contemplent le monde et ceux qui le transforment; ceux qui sont suspendus à l’actualité, et ceux qui la façonnent. Or, chacun de nous a une mission qu’il faut chercher et trouver; chacun de nous a une contribution à apporter.
