L’amour donne des ailes…

Les personnes qui vivent au Québec connaissent sûrement ce slogan de la boisson énergisante « Red Bull » où l’on voit le fameux taureau rouge s’envoler littéralement après avoir consommé une cannette de cette potion magique.

Dans la vie de tous les jours, nous avons besoin d’un stimulant pour avancer. Le bonheur de tout être humain se joue dans la joie qu’il éprouve à vivre et à poser des gestes qui laissent des traces durables.

Quand l’amour nous anime, il n’y a pas de portes infranchissables. Pas de limites d’espace et de temps. On baigne dans un océan infini de merveilles. Et on s’extasie chaque jour.

En cet été qui s’annonce caniculaire à plusieurs endroits, il est bon de revisiter les moments empreints d’amour qui ont marqué les premiers mois de 2019.

Pour employer le langage de la météorologie, nous disons qu’il n’y a pas eu que des passages nuageux, mais nous avons su profiter du ciel dégagé pour rester des témoins de l’amour.

Forêt - Lumière
Photo par Dan Stark (unsplash.com)

En écrivant ces mots, je revois des Viateurs aux quatre coins de la province s’activer à faire fleurir la vie dans des conditions qui ne sont pas toujours clémentes et, parfois, à l’âge où l’on savoure tranquillement sa retraite loin du monde et de toute activité.

Je revois un père Louis Genest encore fièrement actif au collège Bourget malgré ses 95 ans.

Je revois un frère Jacques Bernard et ses 88 ans dans son petit atelier au Japon contribuant à la vie de la mission viatorienne.

Je revois un père Jean-Marc Provost presque octogénaire se dévouer au Burkina Faso avec le même sourire et la même disponibilité d’il y a vingt ans.

Je revois un frère Benoît Tremblay avec ses sandales missionnaires, toujours aussi dynamique et ayant à cœur la mission viatorienne au Pérou.

Je revois un père Jacques Beaudry toujours rayonnant et heureux après plus de 53 ans de présence dans un pays d’Haïti qui connaît ses hauts et ses bas, mais plus ses bas que ses hauts.

Un proverbe africain dit : « Quand un arbre tombe, on l’entend; quand la forêt pousse, pas un bruit. »

La forêt de ce qui s’accomplit ici et là par les Viateurs avec la force de l’amour demeure silencieuse. Elle continue pourtant de s’édifier dans la joie et les larmes, dans le froid ou sous un chaud soleil, dans la lumière ou dans la nuit.

Cette forêt s’étendra encore aussi longtemps qu’il y aura des femmes et des hommes qui croient en l’amour et qui se dévouent à annoncer Jésus-Christ et son évangile et susciter des communautés…

Bon été à tout le monde !

Nestor Fils-Aimé, CSV
Supérieur provincial

Source :
Bulletin d’information – Juillet 2019 – No 221 (PDF).

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