Au Burkina Faso, en Haïti et au PÉROU, ce qui interpelle les Viateurs c’est le contexte de pauvreté, le faible niveau de l’instruction, le travail obligatoire des enfants, la marginalisation de la femme…
D’où la nécessité, pour eux, de transmettre un visage nouveau de l’Église : Église ouverte, accueillante, engagée dans la transformation du monde, à l’écoute des signes des temps, proche des plus humbles, avec une parole concrète et prophétique, en dialogue avec la culture…
Le P. Querbes imagine un projet très neuf : une association qui regroupe des personnes aux statuts divers (des religieux et des laïcs, des pères et des frères), une association qui fera collaborer des frères et des laïcs à la pastorale paroissiale.
Toutes choses très neuves à l’époque.
C’est sous ce thème que les cinq communautés SPV du Pérou se sont rencontrées les 2 et 3 août à Chimbote (ville à près de 400 km au nord de Lima, le long de l’océan Pacifique).
Les 35 participants, jeunes et adultes, ont partagé leur expérience de vie et ont cherché à reconnaître ce qui est commun à chaque groupe et ce qui distingue chacune des équipes.
Le responsable général, F. Jean-Marc St-Jacques, CSV, a su rappeler le coeur du SPV : vivre debout et célébrer la vie à la manière des premiers chrétiens (Ac 2,42-47).
Avec la visite au Pérou du 7 au 22 août dernier s’est conclue ma tournée des Fondations de la province. Cette visite était nécessaire et urgente pour apporter notre appui aux Viateurs du Pérou et les assurer de notre foi en la mission ainsi qu’à l’avenir du charisme viatorien en cette terre.
La visite a permis de faire le tour des œuvres et de rencontrer personnellement chaque religieux et en groupe, les associé-e-s. Quelle vitalité malgré un nombre restreint de religieux et l’éparpillement des engagements!
À 10h30, c’est le lunch de la matinée! Les auxiliaires sortent les petites boîtes à lunch de chaque enfant et les remplissent généreusement. Les petits sont autour de la table basse et attendent avec patience.
Mais aujourd’hui, comme c’est le début de l’année des activités du Centre, il y a du spécial : un petit pain avec poulet et mayonnaise, et une sucrerie faite de pâte et de sucre blanc, un alfajor peruano, type de turron péruvien très sucré. Il est accompagné d’un jus fabriqué à partir du maïs violet, la chicha morada!
Un jour, je reçois un courriel étonnant : une demande de Benoît Tremblay. Il s’agit d’aller au Pérou l’aider à mettre de l’ordre dans leur bibliothèque régionale.
Le Provincial est bien d’accord mais il ajoute de faire le même travail dans les archives et me propose de prolonger mon séjour d’un mois de façon à effectuer les deux travaux.
« Chaque Viateur doit chercher à mieux connaître sa famille, son fondateur, son charisme. Dans les familles, il y a des gènes qui font que des frères et des soeurs se ressemblent. Quels sont ces gènes de notre famille viatorienne qui nous rapprochent les uns des autres au Pérou? Il est important que des Viateurs puissent se reconnaître peu importe l’endroit où ils se trouvent. Chacun doit s’intéresser à l’autre, à ce qu’il est, à ce qu’il vit et à ce que nous sommes ensemble »
L’Académie pré-universaire « Viatores » doit sa naissance à la motivation des enseignements du Collège Saint Viateur de Yungay, en coordination avec les responsables, amplifiant ainsi le service éducatif pour ceux qui en ont le plus besoin.
Du 4 au 14 février se réaliseront à Collique les Missions pour Jeunes – femmes et hommes de 18 à 35 ans – afin d’aider à vivre une expérience de découverte de la présence de Dieu dans la vie commune et courante, en relation directe avec les personnes et la vie de notre peuple.
Le 30 septembre 2016, au Guatemala, se tenait le IVe séminaire latino-américain et caribéen des religieux frères (CLAR) sur la thématique Être frère : le biome de la fraternité.
Pour l’approfondir, les frères Petro Acedevo, Juan Pablo Salas et Cristhian García sont venus respectivement de la République Dominicaine, du Honduras et de l’Équateur partager leurs expériences.
Leurs interventions ont aidé à prendre conscience que la vie nous appelle à être ensemble pour féconder le monde comme la pluie en ses gouttes fertilise la terre. En effet, notre fraternité nous unit pour être des témoins de la miséricorde, l’amour agissant du cœur de Jésus-Christ.
Je suis arrivé à ma nouvelle terre de mission le 31 décembre 2013. Auparavant, je pensais rester en Côte d’Ivoire et participer à la vie de notre communauté viatorienne et de l’Église ivoirienne. Mais, me voici à des milliers de kilomètres de ma terre natale. Comment je me sens Viateur ivoirien en mission à Cutervo?
Dans un premier temps, je voudrais partager ma joie d’être ici, au Pérou, et plus précisément dans le nord où se trouve Cutervo. Et cette joie se justifie par le fait que je continue de servir et de vivre ma vocation.
