Le Service catéchétique viatorien apporte un accompagnement et une aide à la formation des catéchètes.
Voici ce qu’écrivait Maurice Zundel le 30 mars 1964 :
« Dans un des plus beaux textes de la littérature humaine, il y a un témoignage de Saint Augustin qui est véritablement inépuisable, et qui me paraît toujours plus neuf et plus beau (…) »
On peut diviser les gens en deux catégories : les spectateurs et les acteurs – ceux qui contemplent le monde et ceux qui le transforment; ceux qui sont suspendus à l’actualité, et ceux qui la façonnent. Or, chacun de nous a une mission qu’il faut chercher et trouver; chacun de nous a une contribution à apporter.
Le message évangélique doit être incarné, personnalisé, intériorisé. C’est à cette condition qu’il parlera aux gens. Entrer dans cette mentalité moderne qui ne croit qu’à ce qu’elle voit, qu’à ce qu’elle touche. Repenser le langage de la foi, se le réapproprier pour être capable de le reformuler de façon personnelle.
Nous avons besoin des autres pour apprendre, pour nous découvrir et pour aimer. Sans relation, notre vie se dessèche.
L’écoute, attitude cruciale pour bâtir des relations de qualité, a le pouvoir de libérer le meilleur chez l’être humain.
La foi chrétienne est un regard nouveau sur la vie : elle illumine mon quotidien de l’intérieur, elle lui donne une signification toute nouvelle.
Il est important de resacraliser la vie, nos relations comme notre quotidien. Nous sommes appelés à découvrir que notre monde est habité par une Présence.
Il est indéniable que l’incarnation en Jésus de Nazareth comporte pour nous un renouveau de la relation avec Dieu.
Dans le christianisme, il ne s’agit plus de subir des lois par crainte d’une punition, mais de vivre une relation d’amitié avec une Personne en qui on trouve la joie de s’accomplir.
La mission de l’être humain est grandiose : « être le visage de Dieu pour les autres », « être le Christ des autres » comme dirait Maurice Zundel.
Notre vie de chrétien sera peut-être le seul Évangile que les autres liront.
Croire en Dieu et croire en soi vont ensemble.
Dieu donne à chacun tout ce qu’il lui faut pour jouer le rôle qui est le sien, pour apporter la contribution qui est la sienne.
Tels que nous sommes, avec notre bagage, si grand ou si petit soit-il, nous pouvons faire des merveilles.
Si l’un des plus grands problèmes de notre monde aujourd’hui est la perte de sens, une foi qui ne donne pas sens à ma vie, au monde, à l’histoire, n’est qu’un ornement inutile.
Il est donc important que notre foi apporte des réponses à nos questions vitales.
Les certitudes de foi ne sont pas d’ordre rationnel ou philosophique, encore moins d’ordre mathématique ou scientifique.
Elles sont, comme le souligne Henri Boulad, d’ordre existentiel et ne parlent qu’au « cœur qui voit la sagesse ».
