Max Boucher aurait eu 100 ans cette année
Né en 1918, notre confrère Maximilien Boucher aurait eu 100 ans cette année. Il est malheureusement décédé des suites d’un accident de voiture en 1975, à l’âge de 57 ans.
Il venait de prendre sa retraite et avait à peine commencé à profiter de ce temps béni qu’il espérait tant afin de se mettre enfin à la création à temps plein.
Le Père Boucher est originaire de St-Damien-de-Brandon, un village situé au nord-est de Joliette. On y trouve aujourd’hui un groupe d’artistes très actifs qui voient à l’animation culturelle du milieu. Un de leurs objectifs est de permettre à la population et particulièrement aux plus jeunes de découvrir quelques figures emblématiques.
L’année dernière, dans le cadre d’une exposition et de la création d’un parc à sa mémoire, les damiennois ont appris que la naturaliste et pionnière en écologie Eugénie Tellier, mieux connue sous le nom de Sœur Marie-Jean-Eudes – car elle était religieuse chez les soeurs de Sainte-Anne – était une de leurs compatriotes.
Cette année c’est la figure de Max Boucher qui est mise à l’honneur. Dans le milieu artistique il est encore connu car un prix porte son nom. Le Prix des arts Maximilien-Boucher est remis chaque année par la SNQ de Lanaudière.
Par ailleurs, son milieu natal l’a oublié. À l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, le Collectif Art et Culture de St-Damien a monté une exposition bien documentée sur sa carrière et son œuvre. Ouverte dans le cadre des Journées de la culture elle est présentée dans les locaux de la mairie jusqu’à la fin novembre.
Ce qui n’est pas sans intérêt, dans le cadre de cet événement, une murale inspirée d’une œuvre du Père Boucher a été réalisée par des jeunes. En plus de découvrir l’homme, ils ont pu ainsi entrer dans son univers artistique. La presse régionale a couvert l’événement.
Jacques Houle, c.s.v.
Source :
Bulletin d’information – Octobre 2018 – No 214 (PDF).