Mon expérience missionnaire dans la communauté du Centre Champagneur
Missionnaire au pays des Incas Incas pendant 42 ans, me voilà poursuivant la mission viatorienne dans la belle province de Québec, plus précisément dans la communauté du Centre Champagneur à Joliette, depuis le 21 septembre 2009.
Les confrères du Centre, étant orphelins depuis le décès du P. André Brien survenu le 17 juillet 2009, manifestèrent au Père provincial, la nécessité d’un répondant à qui se confier.
Donc, ma première préoccupation a été de rencontrer personnellement les confrères de toute la communauté du Centre Champagneur, étant tout yeux, tout oreilles à leurs attentes.
Le P. Claude Roy, provincial du temps, m’indiquait les deux priorités sur le plan spirituel : « La vie de prière et la communion fraternelle », lesquelles priorités sont encore en vigueur, car elles font partie intégrante de la mission viatorienne.
Je me considère chanceux d’avoir toujours été appuyé par une bonne équipe pastorale composée actuellement du P. Jean-Marc Pépin, aumônier, du F. Alban Beaudry, mon assistant, ainsi que du F. Laurent Madore, responsable de l’animation communautaire.
Ensemble, nous avons à cœur de communiquer aux confrères l’information qui vient des supérieurs en général, en tenant compte également du matériel proposé par le conseil provincial pour la formation spirituelle.
Depuis mon entrée en fonction, je suis agréablement surpris de constater combien de confrères sont venus à l’infirmerie provinciale pour refaire leur santé et, après un séjour plus ou moins prolongé, sont retournés à leur mission, enchantés du traitement de la part du personnel, ainsi que de l’accueil des confrères en général.
D’autres confrères encore autonomes, pour différents motifs, ont choisi le Centre Champagneur, en vue d’une meilleure qualité de vie, pour les bons soins reçus nuit et jour, tout en continuant de rendre de grands services de mille façons.
C’est avec joie que je souligne le travail réalisé par le personnel infirmier. L’attention donnée à chaque confrère est admirable, surtout pour les plus démunis. La bonne humeur règne et la compétence de chacun, chacune, sont appréciées.
Je me sens très heureux dans ma fonction. Cependant, à 81 ans, ne serait-il pas venu le moment de mettre le flambeau à un confrère plus jeune et plus dynamique ?
Source :
Viateurs en mission – Juin 2016 – No 7 (PDF).