Le prochain Chapitre général mettra l’accent sur la vie consacrée et notre mission viatoriennes dans nos différents lieux d’insertion à travers le monde.
C’est une occasion de relancer et de redéfinir nos priorités dans un contexte mondial et ecclésial qui ne cesse de connaître de multiples et profondes mutations.
Cueillir le fruit de la maîtrise de soi fait appel à un travail exigeant, de longue haleine. C’est un fruit qui ne se laisse pas atteindre sans effort constant sur soi-même, sans une discipline de tous les instants. Dans la Bible, cette vertu est souvent liée à la sagesse, l’intelligence et la capacité de dominer nos passions.
La fidélité est une vertu aux contours multiples dont le champ d’application couvre des valeurs incommensurables. (…) À la base de toute fidélité, se trouve un engagement : engagement avec un autre ou une communauté de personnes, engagement à des valeurs personnelles d’ordre moral, idéologique, politique, etc.
La bienveillance divine réhabilite, restaure et transforme les humains. Elle ne s’attache pas au passé mais regarde l’avenir avec optimisme sachant que l’être humain est « capax Dei » (capable de Dieu) selon l’expression de Saint-Augustin. En chacun et chacune de nous habite ce désir d’infini, ce désir de Dieu.
Le thème de la patience corrèle bien avec le temps de l’Avent qui évoque une promesse, un cadeau à nul autre pareil : Dieu se donne à nous. Puissions-nous être heureux-ses de ce que nous avons et confiants de ce que nous attendons avec la certitude que notre Dieu tient parole.
Dimanche dernier, nous avons fêté la Pentecôte, événement qui ne se comprend qu’en relation avec Pâques. La descente de l’Esprit sur les apôtres provoquera la naissance de l’Église. C’est l’inauguration d’une ère nouvelle, la nôtre, celle de tous les baptisés, des disciples de Jésus. Le souffle de l’Esprit ne s’arrête pas. Il agit. Il accompagne. Il anime. Aujourd’hui encore, il suscite des communautés (…)
Le Dieu dont parle Jésus à la Samaritaine n’est ni abstrait ni lointain. Il essaie au contraire de l’amener à la découverte du Dieu intérieur dont elle est le sanctuaire. Comme l’affirme Maurice Zundel, nous avons à faire l’expérience de Dieu tous les jours : l’expérience du Dieu qui est toujours déjà là.
Ceux qui connaissaient le Père Roger Breault savaient qu’il nous quitterait comme il vient de le faire. En pleine course, la lampe allumée, en tenue de service.
La seule question était de savoir quand et où? Avec obstination, il tenait à rendre service, à poursuivre son travail. Il le faisait avec la tenace fidélité des gens de la terre dont il était issu.
Il est indéniable que l’incarnation en Jésus de Nazareth comporte pour nous un renouveau de la relation avec Dieu.
Dans le christianisme, il ne s’agit plus de subir des lois par crainte d’une punition, mais de vivre une relation d’amitié avec une Personne en qui on trouve la joie de s’accomplir.
