C’est une grâce que d’avoir connu Jean-Marie, d’avoir travaillé avec lui, d’avoir partagé ses peines et ses joies, d’avoir partagé l’intimité de sa famille, d’avoir partagé des repas fraternels et le si beau plaisir des feux de foyer. Que de joie j’ai eue à revoir les Marcotte après mon départ de la paroisse.
« Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu. » Le frère Léon était bien l’un de ceux-là. À travers le témoignage de sa vie, « Dieu a manifesté son amour parmi nous. » Un amour de miséricorde, de bonté, de douceur.
C’est tout un honneur pour la Fondation viatorienne d’Haïti de devenir, au cours de cette semaine, le point vers lequel tous les regards de la communauté convergent. Convoqués en congrès par le Conseil général, nous sommes venus, en cette année dédiée à la vie consacrée, renouveler notre fraternité et notre espérance à la source de la joie.
C’est animés du même souci d’annoncer la Parole et d’être témoins de l’Évangile d’amour du Christ, que nous évoquons la mémoire de notre bien-aimé fondateur. Engagés avec le Christ, nous puisons nos forces dans les fruits l’Esprit qui nous maintiennent dans la joie du don et de la communion avec nos frères et nos sœurs.
Le P. Louis-Philippe vient de voir le Seigneur l’accueillir dans sa demeure éternelle pour toujours. Cette demeure fait partie d’une grande maison, nous dit Jésus aujourd’hui. Dans ce bref passage de l’évangile, à propos de sa mort à Lui et de la mort, Jésus a pour nous quatre messages importants…
Tels sont les premiers mots de l’Exhortation apostolique du Pape François : « Avec Jésus Christ, la joie nait et renait toujours… elle se renouvelle et se communique. » Il confirme son propos par une citation de Benoît XVI : « Personne n’est exclu de la joie que nous apporte le Seigneur. »
Normand Provencher, oblat de Marie Immaculée, théologien et professeur, réfléchit depuis longtemps sur l’Église du Québec et sur son déclin. Malgré qu’elle soit de plus en plus minoritaire et dispersée, se dessine pour elle une nouvelle vocation. Cependant pour y répondre, pastorale et évangélisation doivent être revisitées. Son dernier livre aborde franchement la question.
Les religieux professent de suivre Jésus Christ. Pour reprendre une image évangélique, ils ont trouvé dans le Christ le plus grand bien imaginable, le Royaume de Dieu. Un tel engagement invite le religieux à atteindre la liberté totale par rapport à tout ce qui n’est pas Dieu. On comprend alors que la profession de la pauvreté est le début d’un processus qui dure toute la vie.
Et si Dieu passait pour ce qu’il n’est pas… C’est toujours le risque d’une lecture un peu trop rapide des Évangiles. Éric Julien auteur-compositeur et catéchète, propose une plongée au cœur des évangiles en abordant le premier dans l’ordre de rédaction, le plus ancien, l’évangile de Marc. Pour ne pas s’y noyer, il a conçu une démarche simple et bien articulée.
Nous avons tous l’Évangile de Jésus-Christ comme pôle! Mais ce qui est propre vient de ce qui nous rejoint au cœur de nos engagements, de notre identité et de ce qui nous motive pour être présents comme « communauté viatorienne » au milieu des défis qui se présentent à la communauté humaine là où nous vivons pour y apporter des réponses et surtout une espérance.
