La vie dans la mission viatorienne au Burkina Faso réfère à un bel horizon. La Fondation est en pleine vitalité. À l’instar du Baobab qui s’incruste fermement dans la terre africaine, les Viateurs enracinent avec fierté le charisme viatorien dans ce pays, convaincus que notre mission est plus que pertinente pour l’avenir du Burkina Faso.
Malgré les mauvaises nouvelles et les tragédies… Il y a toujours un printemps, le printemps de notre communauté viatorienne qui fleurit encore et vit de l’espoir que le Maître « (préparera) la terre, (arrosera) les sillons, (aplanira) le sol, le (détrempera) sous les pluies, (bénira) les semailles… » Ps 64.
Les Viateurs que nous sommes sont en marche. Cette année s’annonce sous le signe de la rencontre et du compagnonnage. À la manière des disciples, nous avançons le cœur brûlant, les pas résolus en direction d’un Emmaüs.
Depuis l’année 2014, nous avons commencé le SPV, un fruit de l’inspiration viatorienne. Aujourd’hui nous nous définissons comme communauté de vie fraternelle, œcuménique, et inspirée par la première communauté chrétienne.
L’année 2015 est sur le point d’éteindre ses dernières bougies. Elle aura été l’année des mille et un évènements; certains heureux et à saveur de réussite; d’autres, malheureux, ont laissé de l’amertume, des pleurs et parfois un sentiment d’échec. Ainsi va la vie.
Le thème de la patience corrèle bien avec le temps de l’Avent qui évoque une promesse, un cadeau à nul autre pareil : Dieu se donne à nous. Puissions-nous être heureux-ses de ce que nous avons et confiants de ce que nous attendons avec la certitude que notre Dieu tient parole.
Le temps de l’Avent avance. Nous y sommes depuis le dimanche 29 novembre. J’aime particulièrement l’Avent. Non seulement, il annonce Noël, la belle fête de la naissance du Sauveur mais ce temps fort de l’année liturgique nous fait goûter à des textes bibliques d’une facture exceptionnelle.
Le dimanche 11 octobre dernier, à l’église Saint-Ignace-de-Loyola, nous sommes d’heureux témoins et participants à la célébration d’installation du nouveau curé, le père Claude Auger, c.s.v. – cérémonie présidée par Mgr Gilles Lussier.
Et nous voilà pour souligner le jubilé d’or. Cinquante ans de fondation et de refondation. La belle histoire initiée par Louis Querbes continue de s’écrire… Cinquante ans… des mains, des pieds, des têtes, des cœurs ont traversé la fondation… De six religieux canadiens en 1965… nous sommes, 50 ans plus tard, 36 religieux haïtiens et 11 associés pour un total de 47 Viateurs.
À l’occasion de ce cinquantième anniversaire des Camps de l’avenir, il convient de relire ces textes à la lumière de notre vécu et dans la reconnaissance de la puissance du témoignage des premiers chrétiens et de ceux et celles qui ont emprunté le chemin du bonheur.
