Témoignage de C. Présumé, associé
Tout à commencé dans les années 90. Un ami du nom d’Emmanuel Garraud, grand ami du père Jean Pilon, supérieur à l’époque de la Villa Manrèse, a guidé mes pas jusqu’aux Clercs de Saint Viateur.
Mais c’est surtout avec le Père Serge Boisvert que j’ai appris à connaitre les C.S.V.; c’est avec lui que j’ai pu découvrir le charisme de la communauté. Voyant que cela marchait bien avec mes aspirations, j’ai décidé de cheminer pour en savoir le maximum.
En 1993, j’entre dans un mouvement de jeunes fraîchement fondé à la Villa Manrèse, le NAC (Nouvelle Animation Chrétienne) fondé par un CSV en vue d’aider les jeunes à reprendre goût à la vie dans un pays qui est ravagé par des luttes fratricides où les militaires font régner le chaos. C’est dans ce groupe que j’ai pu constater ma mission auprès des jeunes de mon pays.
On dit souvent qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais j’ai ajouté cette phrase qui dit : « C’est vrai, qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais il peut être trop tard même pour vouloir mieux faire. »
Ainsi donc, j’ai commencé à travailler avec les jeunes et les enfants. Dans cet engagement, j’ai rencontré deux autres Clercs de Saint- Viateur : le frère Léon Ménard et le père Gervais Dumont. C’est avec eux que toute mon attention va se tourner vers cette communauté, le premier m’a appris comment travailler avec les jeunes et le deuxième comment devenir un bon associé de la communauté viatorienne.
Ce sont eux qui m’ont fait voir que le Seigneur fait les choses comme il veut et quand il veut, mais on est libre de répondre à son appel. Depuis lors, ils sont restés mes deux plus grands conseillers et guides jusqu’à leur départ pour le Canada.
Avec leur départ, j’ai pensé que tout allait rester là, c’est fini… mais le Seigneur n’abandonne pas ceux qu’il choisit; deux autres ont repris le travail. Il s’agit des Pères Fritzer Valeur et Robert Jean. C’est grâce à leur formation, à leur dévouement et à leur désir d’avoir des associés que maintenant je suis devenu un Viateur. Je suis très fier de l’être car religieux et associé(e)s chacun dans sa condition s’efforce de refléter l’image de notre fondateur là où il est. La communauté viatorienne est ma deuxième famille.
Tous et toutes travaillons ensemble pour une communauté plus fraternelle tout en marchant sur les pas de notre cher voyageur le Père Querbes.
Source :
Échos des Viateurs d’Haïti – Avril 2014 (PDF).