Burkina Faso
La vie dans la fondation du Burkina Faso
Par Robert Jean c.s.v.
La vie dans la mission viatorienne au Burkina Faso réfère à un bel horizon. La Fondation est en pleine vitalité. À l’instar du Baobab qui s’incruste fermement dans la terre africaine, les Viateurs enracinent avec fierté le charisme viatorien dans ce pays, convaincus que notre mission est plus que pertinente pour l’avenir du Burkina Faso.
Portrait d’une fondation en mouvement
Les confrères qui composent la fondation œuvrent, en majorité, au Groupe Scolaire Saint-Viateur à Ouagadougou ou à l’Établissement Louis-Querbes à Banfora. Les autres s’investissent soit à la paroisse Saint-Viateur de Banfora ou dans la formation.
Un certain nombre de religieux sont encore aux études : perfectionnement en mathématiques, génie électricité, électro-technique, finances ou comptabilité, etc.
Un confrère étudie à Lyon en vue de responsabilités dans la formation. Quatre autres sont en train de se former en Côte d’Ivoire en philosophie et en théologie.
Ces derniers résident chez nos confrères ivoiriens dans le cadre du partenariat entre la fondation du Burkina Faso et la Vice-Délégation de la Côte d’Ivoire. Deux postulants et trois novices sont en formation initiale.
En tout, près d’une trentaine de religieux, parmi lesquels quatre Canadiens, vivent et font fleurir le charisme de Querbes au Burkina Faso, et deux religieux burkinabè sont missionnaires au Japon.
Nos confrères montrent beaucoup de dynamisme et de dévouement. En milieu scolaire comme en paroisse, ils sont très sollicités. Ils essaient de répondre avec enthousiasme et optimisme aux besoins de l’Église et de la société burkinabè.
L’association est encore en devenir au Burkina Faso. Les confrères religieux attendent beaucoup des orientations qui sortiront de l’assemblée générale de la communauté viatorienne à Madrid au mois de novembre prochain.
Une mission viatorienne en expansion
Il est beau de voir le groupe de jeunes confrères africains rassemblés dans le but de partager leurs joies et leurs difficultés. Ils sont conscients de l’ampleur de la tâche qui les attend. Ils ne ménagent pas leurs efforts pour annoncer Jésus-Christ et son Évangile et susciter des communautés chrétiennes de foi. Ils se donnent à cœur joie au développement de la mission viatorienne dans leur pays.
Des projets d’avenir sont en phase d’examen. Plusieurs diocèses ont fait appel à la communauté en vue de nouvelles insertions. Nous reconnaissons une grande générosité et le désir manifeste de nos confrères de contribuer à cette mission viatorienne au Burkina Faso. Dans ce contexte de développement, la concertation demeure une nécessité et un défi majeur pour les orientations futures.
Et l’avenir se dessine…
Dans son homélie finale lors de notre récente visite de la fondation, le père Gervais Dumont exhortait ainsi la communauté du Burkina Faso : Quelle chance d’avoir le défi de bâtir une communauté d’amitié, le défi d’enraciner le charisme viatorien dans ce pays !
Une communauté où l’on cultive l’égalité, la réciprocité et l’appui mutuel. La fondation viatorienne du Burkina Faso, si elle suit Jésus, est une communauté d’amitié. L’amitié promeut ce qui nous unit plutôt que ce qui nous différencie…
L’avenir de la communauté se précisera et se consolidera par un regard commun et un engagement de tous les Viateurs à créer et inventer ensemble des avenues nouvelles.
Nos élèves deviendront des acteurs potentiels, des hommes et des femmes intègres qui construiront un pays prospère. Nous aiderons les chrétiens à célébrer et à transmettre la foi avec conviction et espérance. Voilà les rêves que je caresse pour cette belle mission viatorienne.
Oui, l’espace burkinabè s’émerveille et s’ouvre au contact du charisme viatorien. La pertinence et la pérennité de ce charisme découleront de la qualité de la semence qui sera enfouie dans cette terre bénie d’Afrique. Que cette belle mission demeure toujours sous la protection du Seigneur!
Les quintuplés et leur mère à la maternelle Saint-Viateur
par Victor Zongo c.s.v
C’est un plaisir pour notre équipe pédagogique de donner une éducation intégrale aux enfants qui lui ont été confiés par des parents soucieux de bien préparer leur avenir.
Notre école entend les former en appliquant les orientations de la réforme curriculaire entamée par le ministère de l’éducation depuis quelque temps et qui vise l’accroissement de l’employabilité des jeunes qui sortiront diplômés du système éducatif burkinabè.
Selon cette réforme, ces quintuplés qui viennent de commencer leur préscolaire ne devraient pas attendre 18 ou 20 ans pour intégrer le marché du travail.
La formation préprofessionnelle pendant leur parcours devrait les habiliter à travailler avec qualification. Il faut espérer qu’ils pourront, pendant les dix-huit prochaines années, grandir et s’affermir sous le regard bienveillant de leurs parents, de leurs enseignants et de leurs futurs employeurs.
Source :
Viateurs en mission – Juin 2016 – No 7 (PDF).