Le centre San Viator, la créativité en marche
En ce qui concerne le travail du Centre San Viator, la présence physique des enfants, des jeunes et des membres de l’équipe a pris fin le 15 mars.
Tout d’abord, nous avons dû réorganiser l’Équipe pour apprendre à travailler à distance.
Les besoins mêmes des enfants ont également changé.
Ce qui était prévu avec un groupe de 20 enfants dans les Viatorcitos et une vingtaine d’enfants d’école primaire dans la Ludothèque a pris fin avec la pandémie.
Il nous a fallu deux mois avant de commencer à être un peu plus productifs et créatifs en équipe.
Maintenant, nous nous réunissons avec une plateforme numérique de Google deux fois par semaine.
Nous avons dû nous habituer à cette façon de travailler : à distance, parfois sans nous voir, avec des défaillances techniques dans la communication.
Nous pensions que nous étions des spécialistes de la communication… mais nous avons réalisé que la situation était complètement nouvelle.
Nous nous sommes alors retrouvés avec une question centrale : dans cette réalité spécifique à la mission et à la vision de l’éducation et de la communication du Centre San Viator comment pouvons-nous être créatifs et répondre efficacement?
Patiemment, grâce à l’expérimentation, nous avons réussi à activer le travail du Centre de stimulation précoce El Viatorcitos.
Deux à trois vidéos ont été réalisées chaque semaine pour stimuler les petits.
En même temps, des contacts ont été pris avec les parents pour offrir ce service.
Nous avons atteint certains enfants accompagnés de leurs parents.
Pour le service de la Ludothèque, le défi avec les enfants du primaire est grand.
Ils étaient auparavant heureux de venir au Centro San Viator et de passer de bons moments l’après-midi, du lundi au vendredi. Maintenant, ils restent à la maison.
Les enfants sont conscients de la gravité de la situation. Ils auraient besoin de plus de soutien dans leurs classes virtuelles.
Il y a un manque de médias et de technologie dans leurs familles. Nous devons encore trouver comment atteindre les jeunes du secondaire.
Source :
El Chaski Viatoriano – Juin 2020 (PDF)