Marcher sur le chemin du bonheur avec les Camps de l’Avenir
Parler des Camps de l’Avenir (lac Ouimet, Canada), c’est entrer dans une marche pleine d’espérance, chemin du bonheur, route de la vie heureuse, en toute communion amoureuse et pleinement confiante en un avenir de paix et de justice.
Ouvrir la porte des camps, c’est y voir circuler des jeunes des quatre coins du Québec, des aînés, des itinérants, des personnes avec des problèmes de santé mentale, des jeunes de la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ), des familles, des animateurs de centres de loisirs en milieux pauvres, des groupes communautaires (Paroisse St-Esprit, Maison d’Aurore, Carrefour Marguerite-Bourgeoys, L’Autre Versant, La Parentrie, Réseau Homme-Québec…), la communauté du SPV, une quinzaine de jeunes réfugiés syriens, puis leur famille…
Vivre aux camps, c’est reconnaître une équipe d’éducatrices et d’éducateurs toujours prêts à servir la vie, à faire confiance aux jeunes, à ouvrir les portes de demain.
C’est côtoyer des femmes et des hommes qui parlent d’un avenir serein pour celles et ceux qui croient en la tendresse de Dieu manifestée dans la joie de la communion, la pratique de la justice, la recherche de la paix.
C’est marcher ensemble au contact de la nature, de la vie fraternelle, du souci du meilleur pour toutes et tous.
Soutenir les Camps, c’est donner des heures pour le ménage d’ouverture et de fermeture, animer les groupes, prendre en charge la cuisine, voir à la buanderie et à l’entretien des lieux, assurer une présence aux groupes, embellir les lieux par les fleurs et les plantes, assurer les travaux majeurs, prendre du temps avec une personne en détresse, écouter une autre, redonner un goût d’avenir à un autre. C’est ainsi faire communion pour permettre à chacun de vivre pleinement debout et de célébrer la vie.
Croire aux Camps, c’est permettre aux jeunes de développer leur potentiel créateur. C’est amener l’un à développer sa capacité d’animation, l’autre ses talents d’artiste, un autre à s’engager pour la défense de la planète et de la paix, un autre encore à lutter pour les droits et libertés.
Puis, après des années, on croise Jason qui aide dans un Centre pour la petite enfance, Nathalie qui travaille à la DPJ, Robert animateur d’une résidence scolaire, Marie-Pière en enseignement au primaire, Janie à la direction d’une école, Hernio et Landimanana responsable du SPV dans leur pays respectif, Vincent dans un centre d’aide pour des personnes âgées… et tant d’autres dans des hôpitaux, des écoles, des services sociaux, des organismes de protection de la planète, etc.
Parler, ouvrir la porte, vivre, soutenir et croire aux Camps, c’est choisir de vivre la mission confiée par le père Louis Querbes à ses filles et fils et oser la vie, l’oser aujourd’hui, pour demain.
Une équipe des camps
Source :
Viateurs en mission – Décembre 2016 – No 8 (PDF).