La vie a pris un autre sens
Nos ombres humaines se sont effacées
Nos inquiétudes se sont estompées
Tous nos espoirs sont devenus possibles
Le bien a triomphé
Nos rêves de vie n’ont plus de limites
Nos montagnes se sont aplaties
Plus de lendemain incertain
Il suffit de quelques mots… « des mots qui viennent nous chercher, comme des phares, en traçant un chemin de lumière dans l’obscurité », écrit René Pageau.
À travers ce florilège présentant des thèmes qui lui sont chers comme la confiance, l’espérance, la joie, la fraternité ou l’émerveillement, l’auteur plonge au cœur de l’essentiel et nous invite à y découvrir la foi comme un art de vivre, un chemin vers la liberté intérieure.
René Pageau, c’est une voix qui invite à l’émerveillement, c’est un allumeur d’espérance…
Qui vit de Dieu choisit d’aimer. Et un cœur décidé à aimer peut rayonner avec bonté sans limites. Pour qui cherche à aimer dans la confiance, la vie s’emplit d’une beauté sereine.
Qui choisit d’aimer et de le dire par sa vie est amené à s’interroger sur l’une des questions les plus fortes qui soient : comment soulager les peines et les tourments de ceux qui sont proches ou lointains?
Nos frères ont été en tenue de service, certains plus longtemps que d’autres, dans des domaines variés, avec leurs richesses et leurs pauvretés, leurs succès et leurs échecs mais toujours animés par la passion de servir et la joie d’aimer.
Dieu est l’ami passionné des êtres passionnés. Il est heureux quand nous travaillons à sa vigne au prix de grands efforts et avec toute la volonté de notre cœur. Il est heureux quand nous nous donnons pour que son règne d’amour advienne.
Les personnes qui ont connu les années « disco » se souviennent de ce titre du compositeur français Patrick Hernandez qui a marqué les années 1980 et fait vibrer toute une génération : Born to be alive.
Né pour être vivant…
C’est le sens même de la résurrection du Christ. Avec Pâques, nous célébrons la renaissance, le jaillissement de la vie dans toute sa force et toute sa splendeur.
Né pour être vivant…
« Ne cherchez pas parmi les morts Celui qui est vivant » Lc 24,5
Vivre aux camps, c’est reconnaître une équipe d’éducatrices et d’éducateurs toujours prêts à servir la vie, à faire confiance aux jeunes, à ouvrir les portes de demain.
C’est côtoyer des femmes et des hommes qui parlent d’un avenir serein pour celles et ceux qui croient en la tendresse de Dieu manifestée dans la joie de la communion, la pratique de la justice, la recherche de la paix.
C’est marcher ensemble au contact de la nature, de la vie fraternelle, du souci du meilleur pour toutes et tous.
Je te remercie, Seigneur, d’accueillir avec joie cette autre année, que l’on appelle encore et toujours la nouvelle parce qu’elle apportera ses brassées de peines et ses brassées de joies toujours imprévues pour la gloire de vivre et de survivre.
C’est toi, Seigneur que je reçois dès aujourd’hui en accueillant la nouvelle année comme un don de Dieu, dans l’espérance des jours meilleurs.
Oui, « Es-tu celui qui doit venir? » se demandent tant de femmes et hommes comme tant d’enfants en manque du minimum pour vivre dans la dignité, le respect et la reconnaissance de leurs droits et libertés? Les disciples de Jean vont voir Jésus pour lui demander la même chose. Et la réponse de Jésus est extraordinaire.
Debout ! Marchons ! La vie est là pour les guetteurs du matin, les marcheurs du midi, les amoureux de la communion du soir sous le signe de la confiance en demain malgré tout ce qui nous angoisse et nous fait craindre le pire. Soyons dans la joie et marchons avec confiance, car l’espérance ne ment pas, nous dit Saint Paul. Oui, un autre monde est possible !
Malgré les mauvaises nouvelles et les tragédies… Il y a toujours un printemps, le printemps de notre communauté viatorienne qui fleurit encore et vit de l’espoir que le Maître « (préparera) la terre, (arrosera) les sillons, (aplanira) le sol, le (détrempera) sous les pluies, (bénira) les semailles… » Ps 64.
